7 bonnes pratiques pour l’orchestration des tâches

7 bonnes pratiques pour l’orchestration des tâches

Par Anugraha Benjamin, Product Marketing Manager, Progress

Un flux de travail se compose d’un nombre varié de tâches et suit généralement un algorithme qui décide de l’ordre en fonction de facteurs contributifs externes ou internes.

Dans le monde DevSecOps, il est primordial d’obtenir la bonne séquence au bon moment et au bon endroit. Diverses tâches critiques doivent être « orchestrées » dans la bonne séquence, le bon ordre ou le bon algorithme pour obtenir les résultats souhaités.

Bien que les tâches elles-mêmes soient en grande partie automatisées, le véritable défi consiste à les connecter de manière plus transparente. Les outils d’orchestration brillent dans ce domaine, servant de pivot qui relie les tâches individuelles.

L’orchestration des tâches est le processus d’automatisation de la séquence et de la gestion de plusieurs tâches qui forment un flux de travail ou un processus. Il doit être capable de gérer tous les scénarios, complexités et dépendances du système. L’objectif de l’automatisation des flux de travail est d’améliorer l’efficacité tout en minimisant les coûts de redondance et d’entreprise.

Les entreprises peuvent opter pour des outils de niche ou opter pour une plateforme consolidée pour orchestrer les flux de travail DevSecOps. L’utilisation d’une plateforme commune permet une meilleure intégration entre les différentes tâches et favorise la démocratisation entre les parties prenantes du DevOps. Cependant, il existe quelques bonnes pratiques à suivre lors de la mise en œuvre de l’orchestration des tâches dans l’environnement DevSecOps.

Meilleures pratiques pour l’orchestration des tâches dans DevSecOps

1. Définir clairement les pipelines DevSecOps

Les processus DevSecOps sont structurés en phases, chacune avec une multitude de tâches à exécuter. Par exemple, dans un scénario de déploiement, les nœuds doivent être analysés. Cela nécessite une liste de nœuds pré-préparée et l’exécution de certains scripts. Enfin, l’état doit être vérifié à nouveau. Toutes ces tâches peuvent devoir être effectuées à un moment précis, pour une région et d’une manière spécifique (par exemple, dix à la fois). L’orchestration de ces tâches devient un processus plus facile avec des pipelines DevSecOps bien définis.

2. Adopter la méthodologie « As-Code »

Dans un pipeline de déploiement moderne, l’outil d’orchestration permet d’automatiser les flux de travail à l’aide de code. Lorsque l’on utilise du code pour définir un flux de travail, les processus deviennent plus flexibles, efficaces et cohérents. Il se crée également un langage commun compris par des membres d’équipe disparates et cela contribue à une meilleure collaboration croisée. En bref, l’utilisation d’une méthode « as-code » pour orchestrer les workflows favorise la démocratisation dans DevOps.

3. Choisir des outils évolutifs

Si vous êtes une entreprise en pleine croissance, l’évolutivité est un facteur que vous ne pouvez pas ignorer. Il est facile d’orchestrer quelques tâches pour un petit nombre de nœuds. Mais votre outil évolue-t-il en fonction des changements de votre environnement ? Évolue-t-il lorsque le nombre de nœuds augmente considérablement ? Évolue-t-il lorsque votre architecture informatique change ? Testez l’évolutivité avant de vous décider.

4. Intégrer la sécurité dès le début

Il faut s’assurer que la sécurité est ancrée dans tous les processus de flux de travail dès le début. Le déplacement de la sécurité vers la gauche est le facteur le plus important dans DevSecOps. Pour rester fidèle à cette philosophie, toutes les plateformes, y compris l’outil d’orchestration utilisée, doivent intégrer la sécurité dans le cadre de leur processus.

5. Mettre en œuvre le contrôle de version

L’utilisation d’une méthode as-code pour l’orchestration signifie que vous allez écrire des scripts pour définir les flux de travail. Par conséquent, il va sans dire que vous devez garder vos scripts d’orchestration sous contrôle de version pour maintenir la cohérence et la traçabilité et favoriser la collaboration entre les membres de l’équipe. De plus, les scripts versionnés minimisent la redondance. Même un script d’orchestration écrit pour un événement ad hoc peut être réutilisé dans des paramètres similaires à l’avenir.

6. Fournir une plus grande visibilité entre les équipes

On ne soulignera jamais assez l’importance de la collaboration dans le processus DevSecOps. Pour nourrir cette culture, il est important que toutes les parties prenantes aient une visibilité complète ou, au minimum, une visibilité adaptée à leur rôle. L’utilisation d’un outil d’orchestration fournit une vue consolidée, sous forme de tableau de bord ou de rapport.

7. Inclure des analyses de sécurité et de conformité

Des contrôles de sécurité et de conformité cohérents permettent d’identifier les vulnérabilités et de maintenir les politiques réglementaires et organisationnelles dans les pipelines DevSecOps.

Ce ne sont là que quelques-unes des bonnes pratiques à suivre lors de l’utilisation d’outils d’orchestration de tâches dans DevOps. L’orchestration des tâches est essentielle à l’ère des environnements informatiques complexes et des pratiques DevSecOps.

Lorsque l’on intégre et gére de nombreuses tâches et processus à l’aide d’un outil d’orchestration, on s’oriente vers une plus grande efficacité, une réduction des coûts, moins d’erreurs et une mise sur le marché plus rapide. Tous ces éléments englobent le DevOps, c’est-à-dire la livraison et l’amélioration continues.

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